Tome 1 Chapitre 5

Publié le par Eledor

5

Le reflet sur la lame

 Kola n'en revenais pas. Cet enfant n'avait dormi que quelques heures. Il pouvais directement parler. Il pût bouger en moins de trois semaines, et marcher de suite après. Il avait insister pour être le maître de cet enfant prodige, fils de son amie. Malgré cela, après quatre heures d'entraînements, il pouvait à peine comprendre comment fonctionnait la magie.

 Il n'en pouvait déjà plus. Il n'aimait pas perdre son temps, mais aurait voulu toute sa vie être maître. Une chance se présente à lui, mais cela ne fût que faux espoir.

Il ne pouvait y croire. « Encore un incapable », se disait il. Il voulu partir de la pièce, mais quelque chose l'en empêcha. Il sentait quelque chose l'entraver. Il regarda, et il fût époustouflé : une chaîne de glace l'entourait, et continuait son chemin dans toute la grande pièce d'entraînement. Elle fracassa quelques stalactites, failli transpercer la tête de Kola, et entrava à son tour Noriel.

 Ce dernier avait sortit une chaîne de la paume de sa main. Il avait les yeux écarquillés. Lui qui n'arrivait même pas à produire le moindre nuage de froid, arriva à faire apparaître une chaîne. Même si son contrôle n'était pas total cependant. Elle failli tuer son maître, et se tuer lui-même.

Kola arriva à détacher son corps et Noriel de la chaîne. Il était ravis : il avait créé un enchantement.

 – Oh ! Je … je suis désolé !! s'affola le jeune élève. Je ne voulais pas …

 – Tu ne voulais pas quoi ? Tu a réussi un enchantement sans réfléchir ! Bon, il y a de l'imbécillité dedans, mais il y a du talent aussi. Comment as tu fais ?

 Il mis du temps a répondre.

 – J'ai pensé à des chaînes.

 Kola se retint de rire.

 – Je m'y attendais. Bon, passons. Essayes de refaire la même chose, sur la cible devant toi.

 Il réessaya, mais rien ne se passa. Kola lui ré expliqua que la magie venait des émotions. Noriel pensa alors à quelque chose qui pouvais l'aider.

 Soudain, une image lui vint à l'esprit. Il vît sa mère. Comme à son habitude, mais il y avait quelque chose de différent. Elle avait un air différent. Comme de la tristesse ou de la douleur. Puis, il vît autre chose. Comme si c'était une vison qu'il ne contrôlait pas. Un homme. Il portait des habits noirs. Une tenue faite de tissus noir. Un masque lui cachait la partie inférieure du visage. Ses cheveux avaient la couleur de l'ébène. Ses yeux étaient d'un rouge profond. Il portait une dague d'argent dans la main, ensanglantée. Une femme était à ses pieds.

 – Arrête ! Noriel, réveille toi !

 Il ouvrit les yeux en sursaut. Il vit des chaînes de glaces absolument partout. Les gardes dans la pièces étaient attachés, certains en l'air. Kola essayait de se débattre, sans blesser personne. Noriel arrêta son enchantement de justesse. Il était épuisé. La sueur couvrait son visage. Les garde furent détachés, et certains tombèrent. Kola regarda son élève à terre. Il était exténué, mais il n'y avait pas que ça. Le Eldar s'excusa auprès des gardes, qui se mirent à insulter le jeune elfe.

 – Qu'y a-t-il Noriel ? demanda son maître.

 Il mit beaucoup de temps avant de pouvoir se relever. Il n'arrivait pas à chasser cette vision de son esprit.

 – Je dois te parler jeune homme.

 Il écoutait à présent son professeur. Il essayait de ne pas penser à autre chose.

 – Tu as exercé un pouvoir considérable. Cependant, tu ne le contrôle pas encore. Mais nous verrons ça plus tard. Chaque personne possède ses caractéristiques. Toi, tu sais utiliser surtout les chaînes, mais tu ne devras pas te reposer uniquement là-dessus. Les autres enchantements sont indispensables, et de plus, le tient n'est pas vraiment utile pour le combat.

 – Cependant, monsieur, je ne compte pas vraiment devenir Eldar, le coupa Noriel. Juste pouvoir protéger les personnes qui me sont chères.

 La vision lui revint en tête.

 – Ce serait une erreur. Protéger des personnes c'est le rôle même d'un Eldar. Et tu en as les capacités. Ton premier enchantement est directement issu d'un esprit combatif. Généralement, on fait apparaître un petit nuage aux premiers enchantements. Mais ton âme est celle d'un combattant, voué à protéger.

 Noriel repensa alors de plus en plus à cette vision. Il avait un mauvais pressentiment.

 – Monsieur …

 – Tu peux m'appeler Kola, le rassura t il.

 – Kola … Savez-vous où sont mes affaires ?

 – Dans ta chambre. Pourquoi donc ?

 – Je quitte le château pour aujourd'hui. Cela faisait longtemps que je ne suis pas retourné chez moi.

 Il ne parla pas de son inquiétude. Cela ne pouvais être qu'une folie de son imagination, et en parler pourrait le faire passer pour un fous. Il se dirigea vers son ancienne chambre, prit ses affaires, et rentra chez lui.

Il se dépêcha. Cette maison lui manquait, même si il venait d'emménager. Sa mère lui manquait. Même cette horrible soupe chaude lui manquait. La nourriture du château était sensée être bonne, mais il ne goûta point quelque chose de plus horrible dans sa vie que la mixture soignante nommée Smecta. « Tu guérira plus vite comme ça ! » lui avait clamé une infirmière. Noriel senti cependant l'inquiétude le gagner de plus en plus. Son cœur battait de plus en plus fort. Il essaya de ne plus y penser, mais cela était presque impossible.

 Traversant la ville dans le noir, il se rendit compte qu'il ne l'avait jamais vue ainsi. La glace brillait à des lieux à la ronde sous les rayons lunaires. La neige était scintillante, les fenêtres des maisons projetaient une lumière orange, provenant de l'éclairage intérieur. Les familles profitaient du soir pour se parler, dîner et rigoler pendant des heures, jusqu'à se coucher et reprendre le lendemain les activités quotidiennes. Penser qu'il pourrait savourer ces instants avec sa seule famille, vivre en paix … Rien ne pouvait le rendre plus heureux. Il l'aurait été d'avantage si cette vison n'arrêtait pas de l'angoisser. Il traversa plusieurs ruelles, et arriva vers le bord de la vallée, près des parois de glaces formant des murs autour de la ville.

 Il arriva devant la porte. Son cœur ne s'agitait plus. Son esprit n'était plus embrouillé. Il était calme. Trop calme. Ce calme lui fît presque peur. Il ouvrit la porte, et ses yeux étaient immobiles. Fixés sur ce qu'il voyait.

 Il crût que la vision lui revenait en tête. Un homme en noir, devant une femme morte à ses pieds, regardant Noriel avec indifférence. La dague à sa main reflétait la lumière argentée de la lune, brillante et calme, d'une douceur innocente. Mais rien de cela n'était illusion. Un homme se tenait au milieu de la pièce. La dague était ensanglantée. Noriel reconnu sans mal la silhouette au sol. Il ne voulait pas y croire. La colère l'envahissait. La haine se propageait dans chacune des parcelles de son corps. Un mélange de peur et d'envie de meurtre. Il se jeta sans réfléchir sur l'agresseur. Mais celui-ci s'esquiva sans problème, sans même regarder l'elfe, et parti pas la fenêtre ouverte. Noriel le poursuivi. Il lui courait après, les yeux plein de haine. Il ne pensait qu'a cette personne. Un assassin. Il se souvint alors.


 

 Il vit alors que cette cette ombre avait la forme d'une personne. En effet, celle ci bougea. La personne marchait dans la pièce. Même avec la bougie, qui cessa un peut de vaciller, ne parvint pas l'éclairer. Elle était camouflée, c'est tout ce qu'il savait. Noriel ne réagissait pas. Il était encore épuisé. La personne s'approcha. C'était un elfe, vêtu de noir. Il portait un masque de tissu qui cachait la partie inférieur de son visage. Il remarqua que Noriel le regardait, et il disparu rapidement dans l'ombre de la pièce.

 Il s'était introduit dans sa chambre de rétablissement, la première nuit, lorsque Noriel venait de se réveiller. Pourquoi était il venu le voir ? Pourquoi avait il fait ça ? Pourquoi ne montrait il pas de résistance, pourquoi autant d'indifférence ? Il ne faisait que courir, sans s'occuper de son poursuivant. Noriel voulu invoquer un enchantement, mais il n'y parvint pas. Il continua d'essayer, en vain. L'inconnu continua de courir, mais en plusieurs bond et rebond, il escalada la parois sans difficulté. Noriel voulu l'imiter, mais il n'avait pas les compétences adéquat. Il repensa alors à la magie. Il se concentra, et une chaîne fine sorti de sa main, s'accrochant au sommet de l'immense mur de glace. Elle agît comme un grappin, mais se brisa non loin du but. Le jeune elfe parvint cependant à s'accrocher à un morceau de glace, comme le jour où il avait volé le diadème, et que les deux Eldars le poursuivait.

 Il s'y hissa. Avec le reste de ses forces, il créa une petite chaîne pour continuer son ascension. Il n'avait plus d'énergie. Entre l'entraînement au palais et maintenant… Mais il ne devait pas faillir. Il grimpa dans un ultime effort. Il était sorti de Caldria. À sa grande surprise, l'assassin l'attendait. Noriel ne réfléchissait plus. Il fonça en criant, pour lui donner un coup. L'homme disparut alors soudainement, et Noriel senti un coup violent à la nuque. En tombant à terre, dans la neige, il compris qu'il lui avait donné un coup de pied. Il était rapide, et puissant. Noriel s'attendait à mourir, sous les coups de celui qui avait tuer de sang froid sa mère. Son unique famille. Il se maudit alors d'être aussi faible. Il n'avait pas pu protéger celle qui était chère à son cœur. Il eu cependant le temps de s'apercevoir que c'était un Magéide. Sa peau était grise. Sa vue se brouillait. L'assassin, avec un regard triste, disparu dans un nuage de flamme.

 Le silence régnait dans la plaine enneigée. Sa conscience se dissipait. Il ne pensait à rien. Il regardait la plaine devant lui. Un blanc, beau blanc, recouvrait tout. Il se rappela les journées entières à jouer avec sa mère, des batailles de boules de neiges, des constructions, s'attraper, ou même se cacher pendant des heures pour que sa mère finisse par le gronder. Oui, ce fût les plus belles périodes de sa vie.

 

 Soudain, il se souvint. Sa mère ! Il s'était empressé, comme un idiot, à pourchasser cet homme, sans pour autant prêter attention à celle qui l'avait élevé pendant de longues années. Il se releva avec difficulté, sa vue troublée. Il marcha avec le peut de force qui lui restait. Il dérapa sur la glace, roula en criant de douleur, et tomba dans la vallée. Il atterri avec un grand fracas. « Ce bruit, ça ne pouvait être qu'un os ». Il hurla de toute la force de ses poumons. Par chance, ses jambes étaient intactes. Il marcha jusqu'à la maison, en tenant son bras gauche, cassé. Il grimpa la fenêtre, tomba encore en retenant un cris, puis se précipita vers Mina. Le sol était maculé de sang. Elle avait le teint pâle, malgré sa nature Horaléide. Il lui tint le visage entre ses main, malgré la douleur. Il ne ressentait plus rien de physique.

 Il l'observa pendant quelques secondes. Une larme coula sur sa joue. Puis un autre. Son visage était trempé. Il éclata en sanglot. Ça ne pouvait pas être réel. Pourquoi elle ? Ils ne faisaient que vivre tranquillement. Une vie paisible, simple, sans problème. Il la prit dans ses bras, et pleura de plus belle. Il ne pouvait pas y croire. Cependant, ce sang était réel. Cette froideur était réelle. Cette tristesse, et cette haine l'était. Son impuissance l'était.

 Il repensa encore et encore à tout ce qui c'était passé, à tout ce qu'ils avaient vécus. Il y a quelques heures, elle se tenait, là, dans cette pièce. Le petit matin arriva plus rapidement que prévus. Il passa la nuit à sangloter, sa mère dans ses bras. Les habitants, qu'ils l'avaient entendu, appelèrent les Eldars. Ces derniers entrèrent dans la maison, et même eux furent choqués. Était-ce par tout ce sang ? Ce massacre ? Le fait qu'un elfe soit dans cette pièce, enlaçant un mort ?


 

 Les jours passèrent. Noriel était, une nouvelle fois, à l'infirmerie. Les larmes coulaient toujours sur sa joue. Lorsque les Eldars voulurent s'occuper du cadavre, Noriel protesta rageusement. Il se débattit, mais ne fît pas le poids, avec sa fatigue, sa tristesse et son bras. Sa maison fût gardée en enquête. Rien ne fût trouvé. Seul Noriel avait les témoignages. Mais il refusait de parler. Il ne pouvait pas.

 Plusieurs étaient venu lui rendre visite. D'abord des grades, des enquêteurs, les Eldars présents le jour du crime, Kola, le Rois en personne et même Dania. Étrangement, il n'y avait qu'avec elle qu'il pût échanger des propos. Il pleura de toute son âme, s'énerva, mais parlait calmement aussi. Dania voulût le comprendre. Elle voulait l'aider, plus que tout. C'était sa mission en tant que prochaine Eldar. Cette fois, elle allait l'aider, le protéger. Autrefois, cette pensée l'aurait remplie de dégoût ; maintenant, c'est ce qu'elle voulait le plus au monde.

 Eron revint au villages que quelques jours plus tard. Il appris la nouvelle avec effroi, de la bouche du rois. Son père l'accompagnait, car là était le but de sa mission. Il devaient parler politique, mais aucuns des deux rois n'en avait l'envie pour le moment.

 Les obsèques eurent lieux le lendemain. Comme le voulait la tradition, lorsqu'une personne meurt, elle peut être enterrée chez elle. Noriel était habillé en noir ce jour là. Une des rares fois. Cette tenue lui fût achetée à l'époque par Eron, amoureux du noir. Il était également présent à la cérémonie, avec Dania, et une foule d'autre personne. Noriel ne quitta pas ses habits pendant des jours. Il restait devant la tombe des heures entières, parfois même toute une nuit. Son bras était cassé. Encore un signe de son impuissance, comme un autre souvenir de cette nuit là, comme si le destin ne voulait pas qu'il oublie ça. Jamais il n'oubliera.


 

 Dania marchait dans le palais. Elle s'ennuyait, ayant terminé son livre. Elle pensa à aller voir Noriel, mais elle s'y résigna. Il voulait rester seul chez lui ces temps ci. Perdre un proche était sans doute quelque chose d'atroce, mais elle ne l'avait pas connu. Sa mère décéda trop tôt pour qu'elle puisse s'en souvenir. Elle errait sans but dans un couloir. Elle regardait les bannières sur les murs. Des voiles bleus, aux bords blancs, ainsi qu'un loup et l'astre lunaire d'un bleu glacial étaient représentés. Le loup était le symbole de la neige, et la lune était souvent référencée dans le domaine des loups, mais aussi en rapport à la couleur argentée puissante qu'elle offre en ces terres froides.

 Quelques heures passèrent. Dania n'avait plus la notion du temps. Parfois pour elle s'écoulait quelques minutes, parfois quelques longues heures. Elle décida de retourner à sa chambre.

Une fois assise sur son siège décoré de velours rose, elle soupira, n'ayant rien à faire. La nuit s'installait paisiblement. « Il doit être tard ». Lorsqu'elle regarda ses feuilles bien empilées et rangées, elle eu un déclic. Elle secoua vigoureusement la tête pour chasser cette idée. Son livre était personnel. Si elle devait le passer à quelqu'un, ce serait sa mère.

 Une mère … Noriel en avait perdue une également. Ce livre était à la fois un conte, son journal intime, un recueil de pensées diverses ou de discussion qu'elle aurait pût avoir avec sa mère.

 Chaque auteur fait évaluer son livre avant de l'éditer. Cela lui donne une idée de l'histoire, de ce qui ne va pas ou de choses manquantes. Mais pouvait-elle vraiment faire ça ? Depuis toute petite, elle a gardé une couverture de livre rouge, soigneusement décorée, sans aucune feuille. Il était facile d'en insérer. Elle se mit alors au travail. Feuille après feuille, son premier livre naissait. C'était comme l'accouchement d'un enfant pour une mère. Car, oui, ces feuilles étaient entièrement d'elles, c'était sa création.

 

 Noriel se leva sans conviction. Il n'avait pas dormi depuis longtemps. Cela dit, il ne s'était assoupi que quelques heures. Comme touts les matins, il se rendit à la tombe. Il y passait toute la journée, sans rien avaler. Son ventre criait famine, mais Noriel faisait la sourde oreille. Ce bruit constant était son seul compagnon à présent

 Mais un point inattendu modifia ses journées de deuils. Il ouvrit la porte, baissa les yeux et découvrit avec stupeur un paquet. Rien ne lui venait à l'esprit.

Il s'installa, et commença à ouvrir l'emballage. Comme la veille de ses cent trente ans. Encore un souvenir qui refaisait surface. Était-ce là le but de cette surprise ? Le destin voulait il vraiment nuire son existence et ses pensées ? Un gargouillement le ramena de ces souvenirs. Il continua son affaire, et fut frappé par le contenu. Un livre, superbe couverture rouge, avec plusieurs décorations. Le livre était épais. Noriel n'avait pas goût à la littérature. Les seules fois où il lisait, c'était pour apprendre, contre son gré évidemment. Une lettre était accompagnée avec le cadeau.

 « Ceci est mon livre. Ne l'abîme pas. »

 Malgré la froideur du message, un sourire lui échappa. Un depuis longtemps, mais qu'il n'essaya pas de le réprimer. Il reconnu l'écriture, mais ce n'était pas cela qui lui fît deviner l'auteur du livre.

 Il commença sa lecture, ignorant ses journées habituelles, oubliant la tristesse, la colère, le désespoir, la solitude ou touts autres choses. La lecture pouvait servir pour oublier ses tracas quotidiens, pouvoir s'immerger dans un univers différent.

 Il ne quitta pas les yeux du livre une seule fois. Il n'avait pas l'habitude, et surtout des gros livres comme celui-ci, mais il s'y plongea sans se forcer. Soudain, il reconnu un passage. Un rire, cette fois non voulu, qu'il laissa échapper en se souvenant de quand il l'avait déjà lu. Ce livre était plein de bonté. « Je devrait me mettre à la lecture finalement », se dit il.

 Une journée passa. Noriel avait lu toute la journée et la nuit. Il referma le livre au petit matin. Il vit le soleil traverser les fenêtres de la maison, un soleil lumineux, qui réchauffa son cœur pour une des rares fois depuis.


 

 En se levant, Dania était aveuglée par les rayons de lumières, passant la fenêtre. Un matin plutôt difficile. Mais elle oublia et se leva, sauf qu'un petit détail attira son attention. Sa fenêtre était ouverte. Elle la referma, en se disant qu'elle l'avait refermée la veille, mais n'était pas au bout de ces surprises. Son livre était sur son deuxième oreiller. Un mot y était posé. Elle regarda alors, et reconnu sa lettre. Ceci est mon livre. Ne l'abîme pas. Au dos : Améliore ton écriture. Un sentiment de satisfaction énorme rempli son cœur. Elle se demanda cependant si son livre lui avait plus.. Elle hésita à aller lui demander, mais se retînt. Il était encore sûrement attristé.

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