Tome 1 : Chapitre 4

Publié le par Eledor

4

Rétablissement

 La pièce était sombre. Noriel ouvrit les yeux doucement et difficilement. Pas un seul bruit. Il tourna la tête, et vit une bougie allumée. Elle vacillait fortement, comme si une rafale de vent essayait de l'éteindre. En effet, il y avait une fenêtre d'ouverte. Il essaya de regarder, mais n'y parvint pas. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il faisait noir. C'était la nuit. Il ne pouvait pas bouger et était dans un lit. Il essaya quand même de regarder autour de lui, mais il ne vit qu'une pièce normale, faite d'ivoire d'argent. Mais un détail attira son attention : une forme étrange au fond de la pièce, dans un coin.

 Il voulu se redresser pour y voir, mais son corps entier était contre cette idée. Il vit alors que cette cette ombre avait la forme d'une personne. En effet, celle ci bougea. La personne marchait dans la pièce. Même la bougie, qui cessa un peut de vaciller, ne parvint pas l'éclairer. Elle était camouflée, c'est tout ce qu'il savait. Noriel ne réagissait pas. Il était encore épuisé. La personne s'approcha.

 C'était un elfe, vêtu de noir. Il portait un masque de tissu qui cachait la partie inférieur de son visage. Il remarqua que Noriel le regardait, et il disparu rapidement dans l'ombre de la pièce. plusieurs heures passa ensuite, sans que Noriel ne s'en rende compte. Il n'arrivait plus à penser. Il était comme assommé. Lorsque plusieurs personnes entrèrent dans la pièce, il faisait jour. Il reconnu sa mère, et il se redressa d'un coup, mais sa rallongea de douleur tout de suite après.

Tu ne dois pas bouger. Tu vas bien ? demanda tristement sa mère.

 Noriel acquiesça doucement, incapable de parler. Il ne se souvenait plus de ce qu'il s'était passé la veille. Sa main droite était bandée, avec tout son avant bras. Il se demanda pourquoi. En fouillant dans son esprit, il ne vit qu'une lumière bleue, et sa main. Un cercle bleu clair brillait dessus, remplis de quelques autres cercle et une lettre elfique : une rune. Il se souvint alors de la cérémonie.

Tu es spécial comme garçon, lança un Eldar aux cheveux longs dans la pièce. Tu n'as dormi que seize heures. La plupart du temps, il faut une semaine à une personne normale rien que pour se réveiller.

Tu insinues que mon fils n'est pas normal, Kola ? souffla la mère.

Bien sur que si ! C'est rare qu'un enfant se réveille plus tôt que toi.

En réalité, annonça difficilement Noriel en essayant de se redresser, je me suis réveillé cette nuit.

 Les deux le regardèrent. Non seulement il arrivait à parler, mais il n'avait dormi que quelques heures. Noriel se rappela se qu'il avait vu cette nuit là, mais n'y prêta pas vraiment d'importance. Sans doute un rêve.

Tu es bien mon fils en tout cas !

On devrait le laisser se reposer, non ? déclara Kola.

Non ne vous en faite pas.

 Noriel arrivait à parler normalement. Il était assis sur son lit.

De mieux en mieux jeune homme ! Bon, je vais vous laisser en famille.

 L'homme sortit de la pièce. Mina regarda son fils avec fierté et inquiétude.

Comment tu a réussi à te réveiller cette nuit ? C'est plutôt inhabituel. Non pas que ça me déplaise.

Je n'en sais rien. Il y avait une personne dans la pièce.

Un infirmier sans doute, conclu la mère.

Pourquoi je me suis évanoui ?

Placer une rune est extrêmement difficile pour le corps. Le tien a besoin de s'y habituer. Tu arriverais à te lever ?

 Il essaya de se tourner. Il se leva, sans grand succès. Il réessaya, mais feint de tomber à terre, puis retourna dans son lit. Ils continuèrent de parler pendant un moment.


 

 Dania était dans sa chambre. Elle était installée sur son dossier de chaise cherchant de l'inspiration devant un tas de feuille devant son bureau. Une idée angoissante lui vint à l'esprit. Il n'a quand même pas lu mes feuilles ? Elle n'avait plus que ça en tête. Depuis que Noriel avait pénétré dans sa chambre par effraction, elle était aux aguets. Ce crétin, comme elle l'appelait, avait sûrement lu son roman secret. Toutes ses pensées intimes étaient enfouies dedans. À ce moment même, une domestique du château entra dans sa chambre, et la jeune elfe sursauta en cachant ses feuilles sur son bureau.

Pardonnez moi mademoiselle, mais le rois vous appelle, déclara la servante avec inquiétude. Elle était sûre qu'elle avait dérangée la princesse.

Ne vous en faite pas. J'arrive de suite.

 La domestique parti sans fermer la porte. Dania se leva, s'étira et parti. Les couloirs du deuxième étage étaient plutôt sombres ce soir là. La cérémonie venait de se terminer. Le crétin était à l'infirmerie. Elle fût vraiment surprise. Il était resté au moins une dizaine de seconde debout avant de s'évanouir. Elle-même n'avait tenu que deux secondes.

 Elle traversa de longs couloirs, avant de prendre un escalier menant au premier étage. C'est à cet endroit que ce situait la salle du trône. Mais avant, il y avait plusieurs pièces si on prenait l'escalier. Il y avait d'abord une salle spéciale réservée aux Eldars de la cours et aux soldats. Le sol était tout enneigé, et les murs avec de la glace. À certains endroits, il y avait des stalactites qui pendaient du plafond et certaines dépassaient les six mètres. Cependant, elle étaient faites de magie, et ne risquaient pas de tombées. De plus, le plafond faisait au moins trente mètres de hauts.

 Lorsqu'elle arriva enfin, une femme se trouvait devant le rois. Une femme simple. Elle l'avait déjà croisée à coté de Noriel. C'était sans doute sa mère. Elle demandait des nouvelles de son fils. Dania dût attendre quelques minutes pour avoir l'audience désirée par son père. Celui-ci était d’ailleurs assez imposant. Il avait un âge avancé, peut être huit cents trente ans. Une barbe fine et une moustache décoraient son visage. Ses cheveux étaient cependant très emmêlés et longs, blancs évidements. Il avait une caractéristique différente des autres Horaléides : il avait les yeux verts. Cela était très rare.

Tu m'as appelé ? demanda Dania avec empressement.

Tutoyer le rois du royaume est très mal vu jeune fille ! annonça un homme aux cotés du rois. Cependant, celui-ci fit un geste de la main comme si cela n'avait point d'importance.

Oui Dania. J'ai un service à te demander.

 La voix du rois sonnait claire et luisante, mais avec un tons qui avait connus les âges.

Qu'est ce donc ? demanda t elle.

Tu vois la femme avec qui je parlais à l'instant ? Je pense que tu connais bien son fils, je me trompe ?

Je ne souhaiterais ne pas le connaître cependant, répondit elle gênée.

Oui, il s'est infiltrer dans ta chambre. Mais rien n'a été volé. Du moins, il a été ramené, ironisa le rois en faisant référence au diadème. Mais il t'avait demander des conseils pour la cérémonie non ?

 Dania connaissait la perspicacité remarquable de son père. Ce n'est pas rien si il a été l'élève du premier né des Horaléides.

Je lui en ai donné un. Pourquoi me demande tu cela ? s'impatienta la jeune fille. Je ne veux pas avoir affaire à lui.

Je voulais juste te demander de l'aider en cas de besoin. Tu le déteste, c'est pour cela que tu est la personne la mieux appropriée.

 On entendit des pas, puis une femme sortir d'un couloir, continuer sa marche et sortir de la salle du trône.

Tu n'as pas terminer ton entraînement pour devenir concurrente des éliminatoires Eldar, continua le rois. Et aider les gens dans le besoin est primordial. En supplément, j'ai pensé que aider une personne que l'on n'appréciait pas vraiment pouvait devenir bon. Bon pour toi.

 Dania commença à s'énerver. Elle n'avait aucune envie de le faire, et encore moins sous prétexte que le rois le demande.

Je …

Cependant, coupa le rois, je ne te l'oblige pas. Je t'oblige juste à y réfléchir. Je ne te demande pas cela car je suis ton père ou même le rois, ni parce que cela est un entraînement, mais parce que tu pourrais, un jour, devoir t'y confronter. Noriel ne te déteste pas. Cependant, il te taquine. Et te connaissant, tu n'aime absolument pas ça.

 Dania se taisait. Elle buvait les paroles de son père.

Réfléchis-y. La vie est plus belle lorsque tout le monde en profite. Aller, vas, dit il en baillant. Je vais me coucher. Une journée rude demain.

 Il continua à parler à lui même en partant de la salle, accompagné de l'homme aux cotés du trône. Dania était sous le choc. Elle ne s'attendait pas à ça. Mais avant qu'elle ne s'en aille, le rois revint vers elle seul d'un pas furtif, et lui murmura à l'oreille.

Cependant, si tu refuse catégoriquement de le faire, je parlerais à tout le monde de ton roman, ou même que je le lirait en public.

 Il repartit aussi vite qu'il était venu. La jeune fille n'avait plus le visage pâle de d'habitude : il était rouge des oreilles au cous.


 

 Noriel n'en revenait pas des paroles de sa mère. Elle avait écouté la conversation entre le rois et sa fille, et en avait informé son fils.

Et elle a cédé ? demanda t il le visage plein d'espoir.

Sûrement. Tu m'avais dit que tu l'avais lus, et d'après ce qu'il y a dedans, elle n'est pas prête à le montrer aux autres. Je sais depuis le début que tu aime embêter cette fille, et puis votre relation de couple a l'air de bien porter ses fruits.

De quoi tu parle ? demanda Noriel, les joues se teintant de rouge.

 Avant que Mina puisse répondre, une fille non inconnue entra dans la salle d'infirmerie. Noriel allait parler avant que sa mère l'en empêche. Dania approcha d'elle. Elles échangèrent deux ou trois mots, puis Mina partit.

 La princesse s'installa sur une chaise près du lit. Elle ne regarda même pas le garçon, alors que ce dernier ne la quittait pas des yeux. Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, mais la princesse rompit le silence avec un brin de courage.

Tu sais pourquoi je suis ici ? demanda t elle.

 Noriel remarqua une pointe de colère dans sa voix. Il ne savait pas s'il aimait cela ou non.

Oui, bien sur ! Ma mère m'a tenu au courant.

 Ils ne bougèrent point pendant un moment. Leur regards s'étaient échangés pendant de brefs moments, mais pas bien longtemps. Les deux détournaient le regard.

Tu ne dis rien, lança t elle brusquement, se qui manqua de faire sursauter Noriel.

Je rêve, tu as parler ! se moqua t il. Non pas que le son de ta voix me manquait, mais …

 Il ne pu terminer sa phrase qu'un coup violent se heurta à son crâne. Se frottant la tête de douleur, il comprit qu'elle était de mauvaise humeur. Il décida alors de la laisser parler. Elle commença à se plaindre et à l'insulter pendant qu'il dû écouter en silence.

 Il était déjà midi à Caldria. Le soleil caressait le sol, la glace, les maisons, les passants et y compris le visage de la princesse à travers la fenêtre. Pendant qu'elle bavardait, Noriel observait son visage au soleil. Il la regarda encore, en se demandant comment un démon pareil pouvait avoir un si joli visage. Malheureusement, il avait penser à voix haute. Il protesta rapidement, mais Dania ne cru que ses oreilles et commença à le frapper, rouge de colère ou de gène. Après s'être défoulé, elle compris la gravité de ses actes et s'excusa devant le blessé.

J'y vais, annonça t elle. Je ne veux plus te revoir avant au moins quatre jours. J’espérais qu'en venant te voir, notre relation s'améliorerait, que je pourrait faire mon devoir sans avoir envie de te tuer. Ce n'est pas le cas.

 Elle parti, ferma la porte, et Noriel cru entendre des injures après quelques secondes. Il failli éclater de rire pour tout ce qui venait de ce passer. ''Ce n'est pas le cas''. Noriel pensa différemment. Pour lui, cette relation s'était améliorée. Les relations sont toujours ainsi lorsque l'on y tient vraiment. Il se laissa tomber sur son lit et s'endormit rapidement. Il était encore en convalescence.

 

 Plusieurs jours passèrent. Noriel ne vu point la princesse pendant au moins une bonne semaine. Il pût enfin sortir, cependant avec l'aide de quelqu'un. Il sût de suite de qui il pouvait s’agir. Il vu juste, lorsque Dania entra dans la pièce. Mais quelque chose avait changer. Elle avait le sourire au lèvre. Elle l'aida sans broncher, l'accompagna en dehors du palais et l’accompagna au marché, un endroit symbolique pour eux. Ils se remémorèrent pleins de souvenirs. Surtout mauvais pour Dania. Noriel la regardait souvent, mais ne l'avait jamais vu sourire. Il lui demanda finalement.

Tu es bien souriante aujourd'hui. Tu ne m'a pas frappé, ce qui arrivera peut être avec cette question, ni insulter. Tu es tombée malade ?

Je me suis juste rendu compte de certaines choses, déclara t elle après avoir longuement réfléchit. Mais je te déteste toujours, ça ne change pas, lui dit elle en lui lançant un regard noir.

C'est ça, un relation épanouie ! déclara t il après un grand sourire.

 Dania se retint de le frapper. Elle lui demanda même comment allait sa main.

 Noriel ne sentait plus sa main. Il ne l'avait toujours pas vu depuis une semaine. Quand on changeait ses bandages, il dormait. Ses jambes pouvaient à peine bouger, il dût se servir d'une béquille pour traverser la ville.

 Dania, quand t à elle, l'aida comme elle put. Elle réfléchit longuement aux paroles de son père la nuit. Elle voulait aider, elle le savait. Mais pour savoir si elle pourrait le faire dans n'importe quelle situation, elle devait essayer. Lorsque Noriel rentra au château et se réinstalla sur son lit, elle fît quelque chose inattendu.

Montre ta main, demanda t elle d'un coups.

 Noriel, qui n'avait pas compris la phrase, la regardait avec des yeux ronds. Elle lui pris alors sa main gauche de force, et l'observa. Elle palpa différents endroits, et Noriel se sentait mal à l'aise. Et si sa mère ou Eron entrait dans la pièce, les rumeurs de couples ou les taquineries reprendraient. Elle enleva alors les bandages, en conseillant à Noriel de ne pas regarder. À contre cœur, il tourna la tête. Il ne sentait rien, sa main était comme morte. Il se demanda ce qu'elle faisait. Mais il ne douta de rien, elle avait eût aussi une rune.

Tu sens quelque chose ?

Non, avoua t il. Qu'est ce que tu fait ?

Je regarde si ta main vas bien. On doit l'observer touts les jours. Autant que je le fasse. Si la rune n'est pas bien appliquée ou si il y a un problème, tu peut mourir, annonça t elle d'un ton neutre.

Son visage devint plus pâle encore.

Et … tout vas bien ? demanda t il inquiet. Tu ne dis rien.

 Elle garda le silence. Son visage devint grave, comme si quelque chose n'allait pas. Noriel ne pus le voir. Mais elle souris enfin, changea le bandage et lâcha la main.

Tout vas bien ! Mieux que d'ordinaire. Et tu a apparemment bien tenu ses derniers jours. Tu a eus beaucoup de chance. Personnellement, j'ai mis une semaine à me réveiller, avoua t elle.

 Elle s'attendait à une moquerie, mais Noriel ne dis rien. Il se contenta de sourire, et de se rallonger. Il s'endormit comme une souche. Dania ne comprenait pas pourquoi elle commençait à s'attacher à ce garnement. Elle remua la tête suite à cette idée et sorti en vitesse. Elle se plaqua contre la porte en sortant, le cœur battant. Son père avait raison. Aider des gens que l'on déteste peut permettre de s'attacher à ce monde, de vider son cœur de ressentiment.


 

 Eron aussi lui rendait souvent visite. Ils parlèrent de choses diverses et variées, comme à leur habitudes. Mais Eron paraissait triste, ou plongé dans ses pensées par moment. Noriel ne préféra ne rien lui demander. Sauf une chose.

Tu repars chez toi ?

Non, admit Eron. Pourquoi ?

Je m’ennuierais sinon ! lança t il avec un sourire. Cela faisait treize ans que je ne t'avais pas vus !

N'exagères pas. Ta main va bien ?

On me l'a affirmé.

Très bien, répondit Eron. Dans ce cas, tu devrais pouvoir marcher très bientôt.

 Noriel ne compris pas.

Je ne vois pas le rapport …

Je me comprend. Dans ce cas, je te dis au revoir. Mon père, rois de Malvoron, est arrivé à la frontière. Je dois m'y rendre pour l'escorter. Comme si il avait besoin d'une défense … Enfin bon. J’espère que tu te rétablira d'ici là.

 Noriel acquiesça en souriant.

En tout cas, reprit Eron, je suis content que tu te sois trouvé quelqu'un. Elle a l'air … charmante, dit il avec une pointe d’ironie.

Je m'en sort tant bien que mal, acheva t il en regardant son amis quitter la pièce.


 

 Un jour plus tard, Noriel put enfin marcher sans béquille. Il ne pouvait pas gambader comme il le faisait habituellement, mais c'était un début. Pendant qu'il devait essayer de marcher normalement, sa main s'améliorait. Le bandage enlevé, il admira le cercle magique, orné de cercles et d'une lettre elfique. Celle représentant la glace et les Horaléides.

 Elle lui inspirait quelque chose de spécial. Il avait l'impression de sentir la présence d'une autre personne. Ou autre chose, comme si il avait récupéré un bras, un nouveau membre.

 Dania, qui venait le voir touts les jours, ne vînt pas cette fois ci. Un autre homme entra : c'était le même homme qui était présent dans la pièce le jour où il s'était réveillé. Un homme portant une armure blanche, sûrement d'ivoire d'argent, avec les cheveux longs, une petite barbe, un corps plutôt musclé. Ses yeux dégageaient une impression de soumission d'autrui, mais étaient aussi rassurant paradoxalement.

 Il s'approcha de lui. Il venait l’entraîner à se déplacer, mais pas seulement.

À partir d'aujourd'hui, je vais être ton maître. Tu ne maîtrise pas ta rune, et n'importe quel habitant pourrait en avoir besoin sans même être Eldar. À toi de voir si tu veux en devenir un.

 Sa voix était rauque. Mais Noriel était tout enthousiaste. Encore il n'était pas très partant pour la rune avant la cérémonie, mais maintenant il s'y intéressait beaucoup plus.

 Eron était Eldar depuis longtemps. Noriel a toujours voulu le battre. Eron lui apprit comment se déplacer comme un Eldar, se camoufler, courir, combattre à main nues, mais en rien il ne pouvait pas le battre. Maintenant, peut être que plus rien n'était impossible.

Je me nomme Kola. Ravis de te connaître.

Et bien … de même monsieur.

Commençons tu veux bien ? Tout d'abord, tu doit savoir deux choses.

 Noriel écoutait attentivement.

Premièrement, la magie est issue de l'énergie vital de notre corps. Elle est la fusion entre notre âme et notre corps. L'âme est constituée de deux parties : le noir et le blanc. Chaque race elfique possède un taux de noir et blanc différent. Une âme différente. Elle ne peut être extraite que par un procédé. Pour créé la magie, il faut fusionner l'âme avec le corps, et c'est ce que permet la rune. Cependant, la rune doit être appliquée avec de bonnes conditions. Une rune de glace ne peut être appliquée qu'à une âme appropriée. Entre d'autre termes, seul un Horaléides pourra s'approprier cette lettre.

Je vous avoue, répondit lentement Noriel, je n'ai pas tout compris …

Deuxièmement, continua Kola en ignorant le jeune garçon, il faut savoir que les sentiments sont issues de l'âme. Certes, l'esprit est à la fois la compréhension et l'intelligence, ainsi que la conscience, mais les sentiments ; amour, joie, haine, tristesse ou autres ; existent grâce à l'âme. Plus tes sentiments sont puissants, plus ta magie le sera.

 Noriel plissa les yeux, tentant vainement de comprendre au moins un mot. L'homme ne le remarqua point.

Maintenant, essaies de faire sortir ta magie, annonça directement le professeur.

Noriel essaya sans grand succès de se concentrer, de forcer sur sa main, mais rien n’apparut. Kola lui frappa le crâne.

Tu n'as donc rien compris ?

J'ai essayé de vous l'expliquer, protesta Noriel, mais …

Je te l'ai dis : la magie est l'union de l'âme et du corps, et tien sa puissance des émotions.

 Il comprit enfin, sous le regard désespéré de l'Eldar.

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